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THAÏLANDE : KOH TAO ET L'ÉCOLOGIE

  • Photo du rédacteur: Néoptimiste
    Néoptimiste
  • 8 avr. 2019
  • 4 min de lecture

Dès janvier 2019, Bangkok commence son année avec plusieurs jours consécutifs de pic de pollution s'élevant à PM 2,5 selon l'OMS. La mégalopole était contrainte de fermer des centaines écoles. Nos journalistes du lycée de Bangkok, Salomé Lambert, Opale Chaillet et Juliette Garine-Wichatitsky se sont intéressées à des associations locales pour nous parler de l'engagement pour l'environnement en Thaïlande.


ASSOCIATION COEXISTE: Caroline Lebas

Française expatriée. Femme engagée. Personne se souciant du sort de l’environnement. Insulaire. Plusieurs mots peuvent être employés pour décrire Caroline Lebas, créatrice de l’association Coexiste. Celle-ci a pour objectif de coopérer, de s’unir dans l’intention de protéger la Terre, de faire de cette planète un habitat pour la génération future. Cependant, son but de protéger la Terre est avant tout concentré sur une petite île touristique au sud de la Thaïlande—Koh Tao.


Koh Tao [เกาะเตา่ ], victime du tourisme ?

Photo: Juliette Garine-Wichatitsky

Île lilliputienne d’environ 21 km², Koh Tao abrite moins de 2 000 personnes. L’économie de l’île, comme la plupart du pays, est centré sur le tourisme. Ironiquement, ce qui permet la survie de ses habitants est aussi la cause de destruction pour les espaces naturels de Koh Tao.





Ceci, en plus de l’apparente désinformation des locaux sur le respect de l’environnement, créé un réel cercle vicieux qui pollue l’île—consommer, jeter (et pas dans des poubelles !), recommencer.


Coexiste(r avec la planète)

“Si tu penses que tu es trop petit pour faire la différence, essaye de dormir avec un moustique dans ta chambre.” — The Dalai Lama


Mme Lebas semble avoir entièrement compris cette citation. En effet, à force de vivre dans un pays tropical, elle est devenue un moustique ! Blagues à part, Caroline a su comprendre que, souvent, pour avoir un impact, il suffit de se mettre en marche, et pour se faire entendre, il suffit de parler (que les personnes écoutent... c’est autre chose encore !). Et quoi de mieux que de construire sa propre association à but non lucratif afin de montrer l’importance de la cause qu’elle embrasse ?


Coexiste essaie d’éduquer les écoles alentour sous ces principes: elle montre l’exemple en nettoyant les plages, en instaurant le respect des espèces maritimes (interdiction de pêche entre le 1er janvier et le 3 avril) et en restaurant les récifs coralliens ayant subi de dégâts lors d’El Niño (mouvement de réchauffement climatique en 1998 ayant causé le blanchiment de la plupart des coraux du centre du Pacifique équatorial).


Au contraire des croyances, les touristes ne sont pas SEULS responsables des déchets produits—bien qu’ils en engendrent excessivement. Les expatriés et les locaux sont aussi coupables. Afin de connaître la provenance d’une poubelle, il suffit d’observer les déchets en la composant. La nourriture et autres objets de la vie quotidienne ne sont pas les mêmes selon leur origine. Néanmoins, certains locaux sont particulièrement soucieux du bien-être de ce qu’ils considèrent comme leur maison. Des clubs, ou encore des “Earth Day”, sont organisés afin de montrer leur soutien.

Photo Koh Tao: Juliette Garine-Wichatitsky


Une association inspirante qui s’est inspirée d’autres

L’association Coexiste s’est inspirée de Save Koh Tao, lui-même influencé par Koh Tao Dive.

Ce dernier a été le premier vrai groupe soutenant la cause de protéger la Terre et était

composé de groupements de plongeurs. Arrêtée, elle a rapidement été succédée par Save Koh Tao dont Caroline Lebas en faisait partie fondée en 2006-2007 et ayant des buts plus précis. Existant encore mais n’étant que peu active, elle était à ce moment composé de plusieurs branches, la première étant maritime. Réunissant ses membres et les citoyens engagés pour l'écologie une fois par mois, elle avait pour objectif le nettoyage de l’île et de l’eau de Koh Tao. L'association a cependant été arrêtée en 2014 dû à un manque de soutien financier. Puis vient la branche de conservation de la Terre. Celle-ci n’a jamais vraiment pu prendre forme et s’est écroulée en quelques mois en raison du conflit politique avec les propriétaires terriens. Enfin, la branche éducation créait un lien avec les enfants qui travaillaient sur des projets en rapport avec cette cause. Coexiste a un véritable but : faire de Koh Tao une île sur laquelle il fera bon de vivre à l’avenir, ainsi que coexister paisiblement avec l’environnement. Koh Tao est le premier grand projet de l’association Coexiste.


S’inspirer de l’engagement de Mme Lebas : un message pour les lecteurs de Néoptimiste

Les actions de Caroline Lebas sont proches d’être héroïques... Si nous pouvons retenir une chose, c’est que s’engager, c’est important. Pour nous autres, cela peut sembler difficile. Or, si même un moustique peut faire une différence, rien ne nous empêche, il suffit de réellement s’y mettre. Le plus important, c’est de choisir une cause que nous tenons à cœur et s’investir au maximum. Ensemble, nous pourrons améliorer le monde autour de nous!


Salomé Lambert

Opale Chaillet

Juliette Garine-Wichatitsky

LES DÉCHETS DU PASSE ONT-ILS UN FUTUR?

Photo: Juliette Garine-Wichatitsky

Proposer des solutions aux hôtels pour réduire leur impact environnemental et social, un véritable métier à découvrir! Dans le cadre du concours « Je filme le métier qui me plaît », Salomé et Opale ont décroché une interview avec Benjamin Lephilibert, ingénieur en déchets alimentaires et fondateur de LightBlue.


Votez pour leur court-métrage afin de soutenir nos journalistes de Bangkok dans leurs initiatives et engagement!

 
 
 

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Design logo 

Philomène Martinez

Graphisme / Illustrations 

Marianne Tran, 17 ans

Taipei (Taiwan)

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